L’histoire d’un chien médiateur, familiarisé
à l’autisme depuis tout jeune.

 

« L’ami Cahuète », est un tout petit chien : Le Chihuahua

Son origine, un peu d’histoire… :

Il s’agirait d’une race autochtone du nord du Mexique et plus précisément de la région dont Chihuahua est la capitale. C’était le chien préféré des princesses aztèques. Vers la fin du XIXe siècle, il a été « découvert » par les États-Unis où il a suscité un grand engouement, avant de se répandre dans le monde entier.

 

 


Atouts principaux de la petite taille de « l’ami Cahuète » :

Grâce à sa petite taille, « l’ami Cahuète » fascine, attire,  comme « un doudou » et ne fait pas peur.

Il peut aisément sauter sur les genoux si on lui en donne la permission et se laisse approcher et caresser avec le plus grand plaisir.

Il est robuste et sportif (fait du footing avec moi 3 fois par semaine  et court durant une heure à chaque fois sans se fatiguer).

Formation de « l’ami Cahuète » :

J’ai suivi une formation avec « Cahuète » en avril 2015 à l’Institut français de zoothérapie à velanne (38).

« Cahuète » a été aussitôt reconnu comme « chien médiateur » auprès des personnes souffrant d’autisme, par sa connaissance et son expérience familiale, il a su prouver immédiatement ses capacités à aider et accompagner une personne souffrant d’autisme. Mais également, très attentif et réactif auprès de personnes souffrant de polyhandicap, (enfants, adultes et personnes âgées.)

Il sait parfaitement s'adapter au potentiel des personnes qui lui sont présentées.


Et surtout, Cahuète a su adapter son comportement à tout type de handicap, au fil des séances (avec des enfants, adultes, personnes âgées souffrant de polyhandicap) Cahuète sait exactement ce qu’il faut faire en fonction du handicap dont souffre une personne. Tour à tour, joyeux, plein d’entrain, il sait se montrer docile et apaisant pour soulager un stress, caresser une joue d’une personne n’ayant aucun moyen de motricité, il se laisse volontiers porter sur les genoux, caresser, ou bien dans certains cas accepte avec le plus grand plaisir qu’on le porte contre la joue d’une personne n’ayant plus aucune faculté motrice et ce, pour le plus grand plaisir de la personne qui réagit souvent par un large sourire

MOUKA : Jeune Bergère australienne

Son origine, un peu d’histoire… :

Au 19e siècle, dans la région des Pyrénées entre la France et l'Espagne, beaucoup (notamment des pasteurs) auraient dû déménager et quitter la zone, faute de travail. Certains seraient partis vers l'Australie à l'époque où le pays devenait un gros producteur de laine et donc de mouton. Ces pasteurs avaient des chiens très similaires au Berger Australien et leurs aptitudes furent très appréciées pour la conduite des troupeaux. Ils auraient ensuite pris la route des Etats-Unis. Le standard de la race a été établi aux Etats-Unis en 1957. 

Mouka, éduquée dès son plus jeune âge auprès de personnes souffrant de polyhandicap (enfants, adultes, personnes âgées) , en effet, elle m’a accompagnée dès son plus jeune âge avec Cahuète lors de séances avec des personnes souffrant de handicap. Elle est également très sensibilisée à l’autisme puisque mon fils la prend en charge dès qu’il vient à la maison pour des promenades ou bien pour jouer. Une complicité s’est nouée immédiatement entre eux.
Mouka observe de manière exceptionnelle les personnes qui l’entourent et sait exactement vers qui elle doit aller pour jouer, ou pour faire un câlin. Elle reconnait immédiatement le potentiel de chacun et sait s’adapter dans son comportement,  afin de procurer de la joie et du plaisir aux personnes qui l’entourent.

Mouka et Cahuète s’accordent parfaitement durant les séances de thérapie animale, en effet, Cahuète, de petite taille,  peut aisément prendre place sur les genoux de personnes en fauteuil, ou bien se tenir tranquille auprès de personnes souffrant de « phobies » des chiens, il les apaise et sait faire exactement ce qu’il faut dès qu’une personne réagit ou ne réagit pas….

Mouka, quant à elle, très câline, sait être vive et joueuse si il y a besoin et sait également donner du réconfort paisiblement en se tenant tranquille contre une personne et en ne la quittant pas des yeux, elle sait également s’effacer si la personne en a besoin.

Les séances se déroulent conformément à ce qu’il est attendu lors de la définition de l’objectif éducatif en cohésion et collaboration avec soit l’équipe encadrante et/ou éducative (dans le cadre d’une prise en charge dans un centre), soit la famille, (dans le cadre d’une prise en charge à l’initiative d’un particulier)
Chaque séance fait l’objet d’un compte rendu, ce qui permet d’adapter au fil des séances,  le déroulement de la prestation de médiation animale.